Il est parfois plus facile de suggérer des voies de passages que la personne peut elle-même expérimenter que de tenter d’imposer sa vision du vrai. Nous avons tous un parcours singulier et une position unique.

Par exemple, pour répondre à la question de la définition de la liberté, il est moins hasardeux de suggérer à la personne d’expérimenter d’apprécier les choses, les personnes, les idées et les besoins sans en dépendre.

Le savoir, tout comme la liberté est avant tout des sujets qui visent à donner du sens à sa vie, comment devenir maître de soi, se réaliser et être heureux.

Le savoir contrairement à la connaissance ne se développe pas par un processus d’accumulation. Il se développe par des expériences de méditation, de contemplation, d’inspiration, de lâcher-prise et d’ouverture.

Ce que les livres anciens peuvent induire comme perception, c’est que le savoir et la sagesse sont des matières figées et intemporelles. Je n’en suis pas convaincu. La sagesse s’incarne dans l’expérience directe, ce qui explique qu’une idée qui apparaissait à une certaine époque sans intérêt devient un jour un levier pour mieux incarner le présent.

Dans un monde avant tout idéalisé, où chacun à sa façon conspire pour faire surgir l’amour, soit dans sa vie, soit dans la vie de leurs proches, ou pour une communauté, les écueils sont constants. On dit souvent qu’il n’y a pas d’amour heureux. Il est difficile de faire vivre une idée abstraite que l’on veut pérenne alors que notre existence par nos désirs, nos peurs et nos besoins évolue au quotidien.

Le savoir et la sagesse ne peuvent pas changer le cours de choses, mais contribuer à épurer une certaine représentation qu’on s’en fait au quotidien.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman interprétée par ZAZ – Si …

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/880751-zaz-si.html

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