Quelques éléments clés du bouddhisme

Bouddha n’est pas un dieu. C’est un être humain qui s’est éveillé à la connaissance de la loi universelle, qui l’a formulée et qui l’enseigne aux autres êtres. Cette loi comporte des aspects religieux, sociaux, politiques et métaphysiques. C’est l’ordre naturel de tout ce qui est, et qu’un être conscient se doit d’observer. C’est-à-dire le dharma. Celui-ci signifie bien sûr devoir, loi, mais aussi unification de la bonne religion, de la bonne philosophie et de la bonne science.  

 Les enseignements du Bouddha sont comparés à une roue qui se déplace de pays en pays s’adaptant à l’environnement et aux inclinations de leurs habitants. La roue du dharma, symbole de la doctrine, décrit comment celle-ci forme un tout immense, cohérent, n’ayant ni commencement ni fin. Elle se compose d’un moyeu, de rayons et d’une jante. Le moyeu représente l’exercice de la discipline éthique, les rayons l’application de la sagesse,  la jante l’exercice de la concentration. 

Pour le bouddhisme, la vraie réalité est le non créé. Les phénomènes ne sont que des apparences qui s’enchaînent en cycles sans fin. L’idée d’une fin brutale, apocalyptique, d’un jugement dernier, lui est étrangère. D’ailleurs, il n’existe pas de juge des bonnes et des mauvaises actions. Celles-ci doivent s’équilibrer au cours de multiples vies pour que l’on atteigne l’idéal, et que l’on devienne un Bouddha. On n’efface pas une faute. On la compense par de bonnes actions. Aucune damnation ne condamne le fautif à la géhenne éternelle. La punition est dans la vie. La faute entraîne inévitablement sa contrepartie dans cette existence ou dans une autre. 

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