Quelques éléments clés du bouddhisme 4

Le karma, ou acte, est le lien de causalité en vertu duquel le futur des êtres (soit dans cette vie, soit lors d’existences postérieures) est déterminé par la qualité, bonne ou mauvaise, de leurs actes présents et passés. Il est essentiel d’avoir un bon karma. Mais celui-ci n’est pas le fruit du hasard ni celui d’une volonté divine qui présiderait à la destinée humaine. Il ne dépend que de nous-mêmes. 

 

La prière n’est pas exclue du bouddhisme. Mais elle est plus adressée à soi-même qu’à un dieu. Elle prend la forme de répétition de formules sacrées, les mantras ou instruments de pensée. Le mot mantra signifie « protéger l’esprit ». La récitation de la formule empêche de s’égarer dans des pensées vulgaires. Agiter un moulin à prière contenant un mantra, jeter en l’air des chevaux du vent, morceaux de papier sur lesquels sont écrits des mantras, disposer dans le vent des drapeaux de prière… ont la même vertu que de prononcer les mantras.  Le bouddhisme tibétain, on l’a vu, met en exergue la compassion. Il faut oublier son moi pour se consacrer entièrement à autrui. Il prône la charité. Celui qui nourrit un pieux ermite accomplit un acte méritoire qui lui permet de rompre partiellement le cycle des réincarnations. La sainteté de l’ermite ne profite pas seulement à lui. Elle se répand aussi comme une grâce sur le monde. C’est pourquoi on tient le moine et l’ermite comme des acteurs les plus utiles de la société.  

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