Survol des conceptions religieuses: Rite Bouddhiste

Vous trouverez exposé les rites de quelques confessions religieuses. Elles sont présentées dans un ordre suivant:

 

        * celles basées sur la Bible, Ancien et Nouveau Testament, (Catholicisme romain, Protestantisme, Orthodoxie grecque et russe, Église néoapostolique) ;

        * celles basées sur la Bible entière ou en partie et un autre livre (Église adventiste et Témoins de Jéhovah, Mormons, Judaïsme) ;

        * celles basées sur d’autres écrits (Islam, Hindouïsme, Bouddhisme).

 

Pour la même religion ils sont variables suivant les pays et dans un même pays suivant les régions, la campagne ou la ville, hier ou aujourd’hui.

 

Rite Bouddhiste

 

Nombreux courants : tibétain, indien, chinois, coréen, japonais (zen).

 

Écrits sacrés.

   

Écrits variés suivant les pays, dérivés du Mahayana ou du Hinayana.

  

Pratiques religieuses.

   

Méditation. Récitation de prières et de mantras. Offrandes.

   

Fêtes et saisons.

  

Nouvel an (Saka Dawa), premier tour de la roue du Dharma, retour du Bouddha Shakyamouni des terres pures. Chaque mois nouvelle et pleine lune (10 et 25 du calendrier tibétain)

 

La naissance : signification et rites.

   

La présence au monde est souffrance. Il faut apprendre dès le plus jeune âge à s’en dégager.

   

La nourriture : signification et prescriptions.

   

Végétarisme motivé par le souci de ne pas faire souffrir ni tuer.

   

Le Bouddhisme Zen a une science alimentaire particulière.

   

Maladie, souffrance : signification et actes religieux.

   

La souffrance a une signification de purification : elle aide à vaincre les désirs et à s’éloigner du monde.

   

Signification de la mort.

  

La mort souhaitée est l’entrée dans le Nirvana (paix) ou l’Éveil. Deux états atteints lorsqu’on a vaincu tous les désirs pour le Nirvana ; et lorsqu’on a totalement développé sa compassion et sa sagesse pour l’Éveil

  

 Rites du passage de vie à trépas.

  

 

Placer le corps sur le côté droit, main gauche sur la cuisse gauche, main droite sous le menton, fermant la narine droite position du « lion couché’, posture de Bouddha lorsqu’il expira.

 

Ne pas toucher du tout le corps pendant le processus de la mort et même après que la respiration se soit arrêtée. Lorsqu’on doit bouger le corps, toucher en premier lieu le sommet du crâne pour permettre à la conscience, si elle n’est pas déjà partie, de quitter le corps par sa partie supérieure.

 

L’entourage doit faciliter le départ, en ne retenant pas le mourant par son désespoir qu’il met en sourdine. Il l’aide à « repérer » au cours de l’agonie les différents processus qui se déroulent dans son corps et à se concentrer sur un support de méditation (tantra). L’entourage l’aide, au moment même de la mort à sortir de son corps. Enfin, après le décès même, la lecture du Bardo Tho Drol (Livre des Morts Tibétains) peut être faite au chevet du mort afin de guider son principe conscient dans les différentes expériences psychiques qu’il traverse.

   

Au moment de la mort, l’esprit est en proie à toutes sortes de phénomènes hallucinatoires. Le mourant vit une sorte de rêve, mais il prend pour réel ce qui lui apparaît et, le plus souvent, il en conçoit de la frayeur et de la souffrance. Les apparences qui se manifestent ne dépendent pas de ses croyances, mais de son karma, c’est-à-dire de la qualité positive ou négative des actes qu’il a accomplis. Même s’il ne croit pas que les enfers existent, s’il a commis des actes négatifs qui en engendrent la manifestation, son esprit produira, le moment venu des apparences trompeuses source d’immenses souffrances

   

Rites des funérailles.

   

Incinération

   

Au Tibet, il n’est pas rare que le corps soit découpé en morceaux et jeté aux vautours. Les os vont à un autre type d’oiseaux, les Koho. Il peut aussi être enterré ou brûlé.

   

Autopsie et prélèvements d’organes.

   

Ne posent pas de problème.

 

Où va l’âme après la mort ? Lama Mönlam, bouddhiste tibétain

   

L’esprit ne meurt pas, il se réincarne. Pendant une quarantaine de jours après la mort, il est dans le «bardo», état intermédiaire entre la mort et la renaissance. Durant les trois premières semaines, l’esprit reste identifié au corps mental, celui qu’il vient de quitter.

 

Avant la renaissance, il entrevoit ce qu’il revivra dans son nouveau corps. Juste après le décès, quand on quitte son corps, la vérité sur sa nature profonde apparaît. Sans un cheminement spirituel, cette nature profonde nous échappe. D’où l’importance de ce travail, pour éviter de retomber dans les mêmes ornières.

Laisser un commentaire