Survol des conceptions religieuses: Rite Musulman

Nous
poursuivons la série aujourd’hui avec le rite Musulman.

 

Rite
Musulman

 

Deux
courants : Sunnites (80%) et Chiites (20%).

 

Écrits
sacrés.

     

Basés sur
le Coran.

 
    

Pratiques
religieuses.

     

Prières
quotidiennes. Le musulman prie à genoux, le front et les coudes au sol, tourné
vers l’Orient où se situe La Mecque. Absence de clergé et de hiérarchie
religieuse : tout musulman peut être "iman"(celui qui professe la
foi) et diriger la prière. Absence d’intermédiaire entre Dieu, Allah, et le
fidèle.

     

Fêtes
et saisons.

     

Achoura
(la dîme), Mouloud (naissance du prophète), Ramadan (jeûne, pénitence), la
petite fête, la grande fête (sacrifice d’Abraham, pèlerinages)

     

La
naissance : signification et rites.

    

Le père
seul détient l’autorité parentale.

     

L’enfant
a la religion et la nationalité du père.

     

Sounna :
le rituel de la circoncision.

     

La
nourriture : signification et prescriptions.

     

Pas de
porc, pas d’alcool.

     

À la
saison du Ramadan, jeûne absolu jusqu’au coucher du soleil.

     

Maladie,
souffrance : signification et actes religieux.

     

La
souffrance est difficile à comprendre «Si tu souffres prends-en qu’à toi ; crois-tu
entrer au paradis sans être éprouvé ? », dit Allah.

     

En cas de
nécessité absolue la transfusion sanguine est admise.

     

Signification
de la mort.

     

La mort
est une transformation : séparation du corps et de l’âme.

    

 Jugement
: sanctions ou gratifications.

     

Rites
du passage de vie à trépas.

 

On 
tourne le corps vers la Mecque, on lui tient l’avant-bras droit, coude posé sur
le lit, l’index désignant le ciel, en répétant fois avec lui dans sa langue :
Allah est Dieu, Mahomet est son Prophète. Si on est un de ses proches, on lui
demande pardon et on peut l’embrasser sur le front si on le désire, mais aucun
texte (Coran ou Sunna) ou même recommandations de savants n’existent à ce
sujet. C’est de l’ordre du permis, non du rituel. (Brahami M., Les rites
funéraires en  Islam, éd Tahid, Lyon, 2005, p 192)

 

Après sa
mort, le corps du mort est tourné vers la Mecque (le visage tourné vers le sud,
la tête au sud-ouest, les pieds placés au nord-est). Le corps est lavé trois
fois de suite selon des règles précises, puis les yeux sont fermés. Le corps,
nu, est ensuite enveloppé dans un linceul. Lorsque l’on enveloppe le défunt
dans un linceul, on peut utiliser des bandelettes pour maintenir le linceul en
place jusqu’au moment de déposer le corps dans le cercueil ou dans la tombe. À
ce moment, on doit dénouer les bandelettes utilisées.

 

Rites
des funérailles.

     

Dans la
tombe, le corps est couché sur le coté droit, pieds au nord-ouest, tête au sud
ouest la face tournée vers la Mecque. Trois pleines mains de terre seront
jetées par chacun des proches sans aucun artifice, riches et pauvres étant
enterrés dans la même terre.

     

La tombe
est suffisamment large pour que le mort puisse se retourner à l’appel des anges
Munkar et Nakir qui l’interrogeront sur la manière dont il a été fidèle.

     

Autopsie
et prélèvements d’organes.

     

(Interprétations
différentes selon les sources).

     

Où va
l’âme après la mort ? Hafid Ouardiri, porte-parole de la mosquée de Genève

     

Le
paradis est un lieu de délices et chacun y occupe une place suivant ses
mérites. On n’y rentre que grâce à la miséricorde divine. L’enfer existe, lui
aussi. C’est le lot de ceux qui ont commis des fautes impardonnables, comme de
nier la divinité de Dieu. Au moment de la résurrection, chacun retrouve son
enveloppe physique.

 

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