Survol des conceptions religieuses: Rite Bouddhiste

Nous
poursuivons la série aujourd’hui avec le rite Bouddhiste.

 

Rite
Bouddhiste

 

Nombreux
courants : tibétain, indien, chinois, coréen, japonais (zen).

 

Écrits
sacrés.

   

Écrits
variés suivant les pays, dérivés du Mahayana ou du Hinayana.

  

Pratiques
religieuses.

   

Méditation.
Récitation de prières et de mantras. Offrandes.

   

Fêtes
et saisons.

  

Nouvel an
(Saka Dawa), premier tour de la roue du Dharma, retour du Bouddha Shakyamouni
des terres pures. Chaque mois nouvelle et pleine lune (10 et 25 du calendrier
tibétain)

 

La
naissance : signification et rites.

   

La
présence au monde est souffrance. Il faut apprendre dès le plus jeune âge à
s’en dégager.

   

La
nourriture : signification et prescriptions.

   

Végétarisme
motivé par le souci de ne pas faire souffrir ni tuer.

   

Le
Bouddhisme Zen a une science alimentaire particulière.

   

Maladie,
souffrance : signification et actes religieux.

   

La
souffrance a une signification de purification : elle aide à vaincre les désirs
et à s’éloigner du monde.

   

Signification
de la mort.

  

La mort
souhaitée est l’entrée dans le Nirvana (paix) ou l’Éveil. Deux états atteints
lorsqu’on a vaincu tous les désirs pour le Nirvana ; et lorsqu’on a totalement
développé sa compassion et sa sagesse pour l’Éveil

  

 Rites
du passage de vie à trépas.

  

 

Placer le
corps sur le côté droit, main gauche sur la cuisse gauche, main droite sous le
menton, fermant la narine droite position du "lion couché’, posture de
Bouddha lorsqu’il expira.

 

Ne pas
toucher du tout le corps pendant le processus de la mort et même après que la
respiration se soit arrêtée. Lorsqu’on doit bouger le corps, toucher en premier
lieu le sommet du crâne pour permettre à la conscience, si elle n’est pas déjà
partie, de quitter le corps par sa partie supérieure.

 

L’entourage
doit faciliter le départ, en ne retenant pas le mourant par son désespoir qu’il
met en sourdine. Il l’aide à "repérer" au cours de l’agonie les
différents processus qui se déroulent dans son corps et à se concentrer sur un
support de méditation (tantra). L’entourage l’aide, au moment même de la mort à
sortir de son corps. Enfin, après le décès même, la lecture du Bardo Tho Drol
(Livre des Morts Tibétains) peut être faite au chevet du mort afin de guider
son principe conscient dans les différentes expériences psychiques qu’il
traverse.

   

Au moment
de la mort, l’esprit est en proie à toutes sortes de phénomènes
hallucinatoires. Le mourant vit une sorte de rêve, mais il prend pour réel ce
qui lui apparaît et, le plus souvent, il en conçoit de la frayeur et de la
souffrance. Les apparences qui se manifestent ne dépendent pas de ses
croyances, mais de son karma, c’est-à-dire de la qualité positive ou négative
des actes qu’il a accomplis. Même s’il ne croit pas que les enfers existent,
s’il a commis des actes négatifs qui en engendrent la manifestation, son esprit
produira, le moment venu des apparences trompeuses source d’immenses souffrances

   

Rites
des funérailles.

   

Incinération

   

Au Tibet,
il n’est pas rare que le corps soit découpé en morceaux et jeté aux vautours.
Les os vont à un autre type d’oiseaux, les Koho. Il peut aussi être enterré ou
brûlé.

   

Autopsie
et prélèvements d’organes.

   

Ne posent
pas de problème.

 

Où va
l’âme après la mort ? Lama Mönlam, bouddhiste tibétain

   

L’esprit
ne meurt pas, il se réincarne. Pendant une quarantaine de jours après la mort,
il est dans le «bardo», état intermédiaire entre la mort et la renaissance.
Durant les trois premières semaines, l’esprit reste identifié au corps mental,
celui qu’il vient de quitter.

 

Avant la
renaissance, il entrevoit ce qu’il revivra dans son nouveau corps. Juste après
le décès, quand on quitte son corps, la vérité sur sa nature profonde apparaît.
Sans un cheminement spirituel, cette nature profonde nous échappe. D’où
l’importance de ce travail, pour éviter de retomber dans les mêmes ornières.

 

 

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