Vous avez peur du déluge, devenez…

 

Lorsque la nuit montre
des signaux d’activités
toutes les choses étranges
vont et viennent, comme une alerte précoce
On dirait que les peurs n’ont pas de place pour se cacher

en attente d’un signal pour agir
Il n’y a pas de sens, ni de direction,

on ne peut pas choisir un côté pour se cacher…

J’ai pris l’ancienne piste
au creux des vagues, dans les eaux
Je vois au haut des falaises
des filles et des fils qui sont de plus en plus vieux
Les profondeurs souterraines sont noires
comme des vagues d’acier lancées au ciel
comme des ongles enfoncés dans les nuages,

comme une alerte précoce, monte la nuit…

Attention, j’ai lu dans vos yeux la peur du déluge
Cet adieu inscrit dans la chair et le sang
Si la mer redevient de nouveau silence

le vent charriera la vie
Il y aura les îles de la rencontre pour survivre

Devenez ce que vous rêver, il n’y aura plus de peur…

Lorsque l’inondation de la peur demande
laisser tomber les murs
écoutez le son après le tonnerre, un silence sec
Nous sommes des milliards d’esprits,

un éblouissement de vie
n’ayez pas peur de pleurer

notre humanité est le calme avant l’aube,

cette nuit demande que l’on devienne plus humain.

Attention, j’ai lu dans vos yeux la peur du déluge
Cet adieu inscrit dans la chair et le sang
Si la mer redevient de nouveau silence

le vent charriera la vie
Il y aura les îles de la rencontre pour survivre

Devenez ce que vous rêver, il n’y a jamais eu de déluge…