Debout face au fleuve, seul sur la falaise
Il n’y a que le vent qui sillonnait mes pensées
Un doux murmure commença à émerger
Comme vague qui va et vient et qui apaise
Et le vent, et le vent raconta…
Pour guérir l’amour, il faut accepter le rêve
Comme sève coulant au cœur de nos veines
Repousser nos peurs, nos craintes et nos peines
Pour vivre l’amour, il faut que l’âme s’élève
Et le vent, et le vent s’enflamma…
Trop souvent la sécurité se hisse comme un rempart
Empêchant même nos dernières grandes évasions
Les chaînes de la quiétude nous éloignent de l’horizon
Pour connaître la paix, il faut que le rêve soulève le corps
Et le vent, et le vent tournoya…
Et l’amitié que la distance a un jour séparée
Doit-il être prisonnier de l’espace et du temps
Comme un voilier en perdition, porté au gré du vent
Pourtant, l’amitié est un chant qui relie les âmes esseulées
Et le vent, et le vent…
Qui caressait mon visage faisait de mes partances
Des fils de vie que la voie des regards ensemence
Des traces de pas dans le doux sentier de la vie
Une danse d’oiseaux en quête du courant insoumis