Certains chercheurs pensent que la Svastika, à l’origine, pourrait être une représentation du soleil et de la lumière comme énergie première, source de toute vie et de toute perpétuation de la vie. Il aurait même pu représenter le feu.

On souligne que c’est un signe de mouvement circulaire, de l’incessant mouvement de l’univers comme la terre en constante rotation, ainsi que le signe de la renaissance.

Pour les hindoue, Svastika, qui est masculin, se définit par « qui est bien », «cela est bien», mais aussi être heureux. Ce symbole sur la maison signifie ainsi «maison heureuse»,  et servait à attirer la chance sur la maison, les biens et les personnes.

C’est un symbole très ancien utilisé depuis des milliers d’années dans beaucoup de civilisations.  Il est généralement interprété comme signe de chance, de protection, comme une matérialisation de la vie et du changement des saisons dans une année.

La religion Yungdrung Bon au Tibet place ses origines il y a 18 000 ans.

Sa présence en Inde est attestée au cours du 8^ème siècle avant l’ère actuelle. On le retrouve dans l’hindouisme, le jaïnisme ou le bouddhisme.  Dans l’hindouisme il représente l’évolution, les cycles. Il a une connotation positive. Dans le bouddhisme il est associé au dharma, c’est-à-dire aux lois naturelles qui régissent le monde. Il y a là aussi une notion de cycle. Les bouddhistes l’ont appelé le cœur de Bouddha. Il représente le signe des grands éveillés tels les bouddhas et les bodhisattvas de hauts rangs. Lorsque le Bouddhisme arriva en Chine de l’Inde, les Chinois empruntèrent aussi le Swastika et sa signification de bon augure. Les jaïnistes attribuent au svastika un rôle majeur, c’est le septième saint. Tous les temples jaïnistes portent ce symbole. Il a aussi été utilisé par les théosophes, instigateurs d’une fusion de tous les savoirs à la fin du 19e siècle.

Le culte Vinca datant de 5 000 av. JC l’utilisait déjà, en Transylvanie (actuelle Roumanie).

On retrouve des traces remontant à lus de 2 000 ans en Russie de même que dans les cultures d’Asie centrale. De plus, on le retrouve chez nplus, s lns avns avant J.-Céles hittites et en Afrique.

Selon Joe Hofler les Indo-Aryens de la branche germanique ont émigré jusqu’en Europe vers 2000 avant JC, en amenant avec leur art religieux le symbole Svastika (disque du soleil) : c’est ce qu’ont montré des fouilles dans les tombeaux Kurgan des steppes de Russie et dans les tombes du Xinjiang.

On a retrouvé le Svastika dans des temples juifs datant de 2 000 ans et en Israël, sur le sol d’une synagogue.

Il était connu des tribus germaniques comme « la croix de Thor ».

Au pays basque, ce symbole que l’on l’appelle Lauburu, qui veut dire 4 têtes, est très largement répandu : La première tête symbolise la forme ou la densité, la seconde la vie ou vitalité, la 3ème la sensibilité et la 4è l’état de conscience.

Le Svastika par exemple est gravé sur une Stèle Armoricaine de Kermaria à Pont-L’ Abbe en France datant du 4 ème s av JC.

En Amérique du Nord, de nombreuses tribus indiennes ont utilise le svastika pendant des siècles comme ornements. Les hommes médecine s’en sont servis aussi pour prédire le futur et dans des cérémonies de guérison. Pour les Navajos et les Hopis, le Svastika représente les 4 directions célestes.

Chez les francs-maçons, il est le symbole de l’univers, le centre du Svastika représentant l’étoile polaire, tandis les quatre branches symbolisent les quatre points cardinaux.

En occident, peu de gens connaissent l’usage dévié du Svastika fait par les nazis durant la 2ème guerre mondiale, sans avoir la moindre idée du sens originel du Svastika.  Il a modifié ce symbole, l’a coloré en noir et l’a coudé dans l’autre sens. Certaines croyances populaires soulignent que le détournement d’un symbole religieux pacifique en fait un symbole maléfique…