Alexis Zorba de Nikos Kazantzakis

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Le dernier homme – qui s’est délivré de toute croyance et de toute
illusion, qui n’attend plus rien, ne craint plus rien – voit l’argile
dont il est fait, reduite en esprit, et l’esprit n’a plus rien où jeter
ses racines pour sucer et se nourrir. Le dernier homme s’est vidé; plus
de semence, plus d’excréments, ni de sang. Toutes choses sont devenues
mots, tous les mots jongleries musicales. Le dernier homme va encore
plus loin: il s’assied au bout de sa solitude et décompose la musique en
muettes équations mathématiques. […] C’est Bouddha qui est le dernier
homme! m’écriai-je. Là est son sens secret et terrible. Bouddha est
l’âme pure qui s’est vidée; en lui, c’est le néant, il est le Néant

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