Là comme tu es,
avec ta joie,
ton espérance,
ta souffrance,
ton sourire,
ton regard,
l‘âge qui mûrit en toi.
La vie toute entière a besoin de toi, car tu es unique.
*
Là comme tu es,
avec ta joie,
ton espérance,
ta souffrance,
ton sourire,
ton regard,
l‘âge qui mûrit en toi.
La vie toute entière a besoin de toi, car tu es unique.
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Le don de soi demande la réciprocité.
Il repose sur une conception que les hommes sont égaux ou du moins d’égales valeurs. Le don de soi ouvre la perspective du vivre ensemble, du nous, soit les bases d’une communauté où chacun s’occupe de l’autre.
Le don de soi s’éloigne en ce sens d’un égoïsme intense, du tout pour soi. Il est normal de prendre soin de soi, un égoïsme qui permet de se structurer, de se développer et de se prendre en compte est nécessaire.
Dans une perspective du don de soi, cet égoïsme repose sur la réciprocité, qui elle ouvre la porte à la relation avec l’autre, notamment sur l’amitié.
On peut être charitable sans réciprocité, sans amitié, sans vouloir l’espace du nous. Paradoxalement, la charité ne mène pas nécessairement à l’égalité.
Le don de soi est une forme de présent réciproque.
Parole de Si (Chanson de Zaz)
Si j’étais l’amie du bon Dieu
Si je connaissais les prières.
Si j’avais le sang bleu.
Le don d’effacer et tout refaire.
Si j’étais reine ou magicienne
princesse, fée, grand capitaine,
d’un noble régiment.
Si j’avais les pas d’un géant.
Je mettrais du ciel en misère,
Toutes les larmes en rivière,
Et fleurirais des sables
où filent même l’espoir
Je sèmerais des utopies,
plier serait interdit,
On ne détournerait plus les regards.
Si j’avais des milles et des cents,
Le talent, la force ou les charmes,
Des maîtres, des puissants.
Si j’avais les clés de leurs âmes.
Si je savais prendre les armes.
Au feu d’une armée de titans.
J’allumerais des flammes,
Dans les rêves éteints des enfants.
Je mettrais des couleurs aux peines.
J’inventerais des Éden.
Aux pas de chances, aux pas d’étoiles, aux moins que rien.
Mais je n’ai qu’un cœur en guenille,
Et deux mains tendues de brindilles.
Une voix que le vent chasse au matin.
Mais si nos mains nues se rassemblent,
Nos millions de cœurs ensembles.
Si nos voix s’unissaient,
Quels hivers y résisteraient ?
Un monde fort, une terre âme sœur,
Nous bâtirons dans ces cendres
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
Peu à peu, miette à miette,
goutte à goutte et cœur à cœur
Entre ce que je pense,
ce que je dis,
ce que je fais.
Entre ce que je crois penser,
dire,
faire.
Entre ce que vous percevez de mes pensées,
de ce que je dis,
de ce que je fais.
Entre ce que vous entendez,
ce que vous comprenez
et ce que vous avez envie de vivre.
Il y a tant de possibilités
qu’on ait des perceptions différentes,
des difficultés à se comprendre.
D’où l’intérêt d’essayer,
de répéter
et de s’ouvrir un peu plus à l’autre.
*
Respecte les gestes simples que tu fais, attire ton attention sur eux, respire et fait, ils te transporteront là où tu dois aller.
Les grandes mutations intérieures
n’arrivent pas à ceux qui n’ont rien fait pour les appeler.
Toutefois, une fois cet appel lancé,
le moindre événement particulier de la vie
peut porter en lui la semence
d’une grande élévation intérieure.
*
Dans les turbulences de la vie,
On découvre qui sont nos proches
Ils sont présence, écoute sans jugement,
Alors que les autres n’y étaient pas.
*