La course à la méditation, l’entraînement de vie

20090529PHOWWW00179 Photo de Folmi

Lorsque l’on s’entraine, par exemple à la course, il est important de garder le juste milieu, l’équilibre entre le niveau de performance que l’on veut atteindre, le maintien de notre santé et de notre intégrité physique, et comment est vécu cet entraînement.

Il arrive que l’on débute un entraînement avec un idéal comme cible, un niveau de performance que l’on désire atteindre. Parfois, on s’identifie à quelqu’un, un modèle, par exemple à un athlète, et on peut même adopter ses logos fétiches, issus des commanditaires de ce monde.   On en arrive à changer notre alimentation, pour mieux soutenir ce que l’on fait, on change aussi de rythme de vie, les priorités changent.  On cherche l’équilibre entre le maintien de notre santé et notre intégrité physique.  L’équilibre n’est pas simple à préserver, l’entraînement est un fort stimulant, et on peut rapidement, sans s’en rendre compte, se surentraîner et récolter l’effet contraire désiré et se détériorer. On pense que la course est le meilleur moyen et on y va à fond la caisse. Puis, le temps passe, notre corps change, notre vie change et tout va bien.  Avec l’âge, c’est le défi de maintenir la motivation, le niveau de performance (tout un défi avec la vie qui fait son œuvre), et suivre.

Il en est de même pour le méditant, il débutera une démarche avec un idéal comme cible, un niveau de performance qu’il désirera atteindre. Parfois il s’identifiera à quelqu’un, à un pratiquant connu et il pourra même adopter des accessoires religieux ou folkloriques issus des commanditaires de ce monde. Puis, il en arrivera à changer son alimentation, pour mieux soutenir ce qu’il fera, il changera aussi de rythme de vie, ses priorités changeront.  Il cherchera alors l’équilibre entre le maintien de sa santé mentale et son intégrité physique.  L’équilibre n’est pas simple à préserver, la méditation est un fort stimulant, et il est facile, sans s’en rendre compte, d’en faire trop et de récolter l’effet désiré contraire et se perdre. Il pensera que la méditation assise est le meilleur moyen et il y va à fond la caisse. Puis, le temps passe, son corps change, sa vie change et tout va bien. Avec l’âge, c’est le défi de maintenir la motivation, le niveau de performance (tout un défi avec la vie qui fait son œuvre), et suivre.

Garder le juste milieu est un défi en soi, il faut atteindre le niveau de performance par la pratique qu’il nous faut, rester en santé, car c’est la vie. On ne vit pas pour la performance, la performance est de vivre, par la course, la méditation, le travail, les études, etc., mais vivre.  Il y a plusieurs manières de se maintenir en forme, beaucoup de types d’activités et de sports, et il en est de même pour le méditant, il peut faire différentes formes d’entraînement mentales dans différents lieux, au calme chez soi, dans le trafic en voiture ou dans une file d’attente.

Garder le juste milieu est un défi et l’objet de notre attention quotidienne pour réaliser sa propre nature.