Il y a ce cerveau qui s’est forgé au cours des générations,  des conditionnements en vue de se protéger et de préserver la survie de l’humain.

La peur fait partie des plus vieilles émotions de protection et de survie. La réponse du corps est alors un bel exemple de réaction du cerveau qui dicte d’attaquer ou de fuir.

Le cerveau génère un babillage incessant par un langage canalisé dans l’hémisphère gauche.  Ce babillage dans votre tête est présent 24 /24 heures et peut ainsi parfois vous garder réveillé une partie de la nuit. Ce babillage est porté par cette voix qui fait des listes ou cherche sans répit une solution.  Cette voix peut devenir votre pire ennemi si vous n’apprenez pas à la contrôler ou à l’arrêter lorsqu’elle devient obsessive.

Et si vous négligez d’écouter votre voix, elle trouvera d’autres réseaux pour vous contacter. Elle ne vous lâchera pas tant que vous n’apporterez pas les changements requis. Vous avez cessé de fumer, mais la voix vous incite à aller dans le magasin chercher des cigarettes.  Cette voix semble prendre le contrôle.

La voix réussit parfois à faire les accidents et épreuves de votre passé,  et à ternir votre présent de craintes, de peurs ou de comportements de fuites.

Elle peut aussi vous rejoindre à travers les malheurs des autres. Un mot, une phrase, peu importe où vous l’avez entendu, peut vous reconnecter à votre propre difficulté. Une annonce publicitaire sur le bord de la route peut devenir votre sonnerie d’alarme ou la réponse a tant attendu. On ne sait plus comment décoder les signes de la réalité des signes de détresses.

Il est important de comprendre que ce babillage, cette petite voix n’est pas moi en totalité.  Je suis plus, et je suis mon libre arbitre, j’ai toujours le dernier choix, malgré le fait que la voix envoi des alarmes sous forme de symptômes ou d’épreuves de plus en plus forts pour attirer votre attention.

L’entrainement de l’esprit peut calmer le babillage, et apporter des changements positifs dans la vie. Chaque situation peut nous aider à renforcer notre entrainement au lieu de subir le babillage.  Il est possible d’entendre sa propre nature, cet espace humain qui nous habite.