Laisser une partie de soi ou se choisir

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Les rapports de force que l’on a laissé s’introduire dans notre vie, les combats qui nous mènent tôt ou tard vers des ruptures, le détachement d’une chose ou d’une personne, font en sorte que l’on y sera à jamais liée. C’est aussi vrai pour cesser la cigarette, ou toute autre habitude ou quitter une personne. Combien de personne ont fuit leur pays et y sont habité encore. Il est paradoxal de constater que renoncer, rejeter, fuir ou se défaire mène à cimenter un lien dans la tête par le babaillage de la pensée.

On ne veut pas, on se refuse de, on veut oublier, etc.

Tant qu’il y aura un mouvement de rejet ou de lutte, nous cédons une partie du pouvoir sur nous-mêmes. Et ce n’est pas mauvais en soi, il faut juste se demander si c’est vraiment ce que l’on veut.

Parfois, il s’agit juste de reconnaître la valeur réelle de ce qui nous affecte, et sans lutter, sans renoncer, sans fuir, mais juste par mouvement de vie, on avance et on se détache tout simplement pour vivre autre chose ou réinventer ce rapport qui avait perdu son sens. Ce changement subtil de perspective fait toute la différence, laisser une partie de soi ou se choisir.

La vraie liberté n’a pas besoin des chaînes de la pensée.

 

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