Dans les rapports humains, il faut du doigté et de la compréhension.  Il faut préserver cet équilibre entre le Je et le nous. Préserver un espace de paix n’est pas toujours des plus faciles, comme disait le poète, c’est de l’ouvrage!

Identifier le niveau d’attente de chacun est une voie intéressante.  Savoir ce que l’on veut pour soi et ce que veut l’autre, être clair.

Par exemple, une connaissance, un ami ou un membre de la famille vous invite à un souper, vous ne pouvez pas et vous vous rendez compte par la suite qu’une autre personne a été invitée. Cela révèle que l’on était invité à un événement, à une sortie, à une activité de groupe. C’est divertissant et souvent agréable de faire du social, dans la mesure où on est pas seul ensemble.

Par compte, si la personne qui vous a contacté voulait vous rencontrer, pour développer votre relation d’humain à humain, alors là, l’approche devrait être différente.  La personne va tenter de convenir d’une autre date, car le remplacement n’est pas recherché.

Trop souvent dans nos relations avec les autres on reste au plan social, comme des êtres seuls ensemble, et bien que c’est divertissant, souvent ce n’est pas la dimension humaine de la rencontre qui domine.

Les gens rassasiés du social vont rechercher un développement à mesure plus humaine. Ce qu’il y a de bien dans le contact d’humain, en plus de découvrir une richesse souvent insoupçonnée, on est moins enclin à verser dans des phénomènes d’exclusion sociale.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, ce souvent en puisant abondamment dans le social que l’on devient plus exclusif et que les clans se forment.

Les deux modes de développement sont interdépendants, et tout dépendant du niveau d’équilibre, ils font grandir.

 

https://www.youtube.com/watch?v=1Ax221B6LAM