Le deuil et la vie

Moulin a prière

La souffrance du deuil est proportionnelle à notre attachement, tantôt à des êtres, à des relations, à des biens, à des situations.  Là où il y a moins de souffrance, il y a plus de conscience de leur impermanence.

Au sortir de l’enfance, on prend conscience que nous serons un jour séparé de ceux que nous aimons, que nous-mêmes nous allons mourir, qu’il est possible de perdre notre travail, d’égarer ou de casser des biens qui nous étaient précieux, etc.

On a tous un besoin variable d’être entourés des personnes que nous aimons, de vivre dans notre environnement propre, et de marquer nos habitudes.  Mais vivre cela pleinement au présent tout en étant conscient que tout peut disparaître, là, car tout est impermanent, c’est tout un défi.

Les 7 étapes du deuil sont linéaires, bien qu’il soit possible de faire des retours en arrière, afin de « tourner la page ». On vit le choc, le déni, la colère et le marchandage, la tristesse, la résignation, l’acceptation et la reconstruction.

Si ce processus du deuil est universel, la façon dont il sera vécu est à chaque fois personnalisée, parce qu’il est conditionné par un ensemble de paramètres, notamment relié à notre représentation du monde, qui va lui donner son caractère unique et singulier.

Une réflexion et une introspection sur l’attachement et l’impermanence peuvent nous aider à avancer dans ce processus d’acceptation de la mort, du deuil et ultimement du processus de la vie.

https://www.youtube.com/watch?v=ACe_54ySlTs