Imagine la vie à l’image du ciel le soir

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Imagine la vie à l’image du ciel le soir. Tu lèves les yeux, et tu vois d’autres espaces de vie, des étoiles. Certaines brillent d’une lumière intense et d’autres d’une lumière vacillante. Devant cette immensité, tu te sens petit, et tu ne vois pas ta terre, mais celle des autres.

Tu prends conscience que la vie évolue, puis tu prends conscience qu’elle est transitoire. Tu ne fais que passer pour moi et de même pour toi, je ne fais que passer. Tout passe, à une vitesse variable, le mouvement est présent et variable entre le déplacement de lunes et des étoiles filantes. Seul le rythme diffère. Et c’est par le rythme que ton karma s’actualise, avec ta propre représentation de l’univers, et non pas par ce temps et cet espace immuable.

Tu lèves la tête, tu regardes le ciel avec ta représentation de l’univers, un peu comme si tu avais des lunettes teintées qui te permettent de décoder les informations et de les encoder. Tu vois des choses, mais c’est une information moins volumineuse, teintée des limites que tu t’imposes.

Puis un jour, tu veux aussi avoir une représentation de toi, de ton monde, mais tu es déjà sur ton monde, tu ne peux pas le voir. Alors, tu cherches une nouvelle approche, ton regard est fixe, mais tourné vers l’intérieur, ta respiration est contrôlée, tu deviens conscience de toi. Une vision plus lumineuse s’installe. Lorsqu’à la fin de cette introspection, tu sens le poids de tes lunettes teintées, tu peux prendre les moyens pour les enlever et redevenir ta vraie nature. Quand tu prends conscience de cette distorsion de la réalité que tu as créée en mettant un filtre à tes perceptions, c’est le début d’un présent plus lumineux et le rythme transcende le temps et l’espace.

Une pièce My body is a cage interprété par Peter Gabriel et composé par Arcade Fire