L’éclair du 6 octobre

Québec

Le 6 octobre dernier, une journée de travail ordinaire, puis un malaise… puis un transport en ambulance… puis un séjour à l’urgence… a eu un effet sur moi semblable à une gifle à la figure.

Je suis pourtant bien, je prends soin de moi, et malgré cela, le corps dicte son rythme et ses limites.

En me calmant par la respiration durant le transport, devant l’inconnu et ma vie prise en charge par d’autres,  je me suis rappelé que depuis quelques temps je vis pleinement ce que je désire, avec les bonnes personnes, cette vie m’a permis de réaliser des choses qui me tenait à cœur, d’aider d’autres et d’apprendre énormément de la beauté de la vie.

Je me disais qu’elle vaut d’être vécue et dans une vague crainte que tout s’arrête, je me suis dit c’est dommage, mais vraiment, je ne regrette rien.

Je me suis rappelé Nietszche qui a écrit: « Si vous éprouvez absolument la souffrance et le déplaisir en tant que mauvais, haïssables, dignes d’êtres supprimés, en tant que tare de l’existence…   combien peu de choses vous savez de la félicité de l’homme… car bonheur et malheur sont deux frères jumeaux qui grandissent ensemble ou demeurent petits ensemble.

Une chanson Where Is My Mind? par Yoav