Parrain, mentor, guide ou accompagnateur…

Mon maître

Nous sommes des êtres sociaux. Notre unicité se fond dans une pluralité de plus de 7 milliards d’autres comme nous. Différents et pourtant ayant les mêmes bases de codes génétiques en nous.

 

Il est plus facile de devenir une personne qui reproduit la mode que de devenir réellement notre propre nature.

 

Nous pouvons prendre la voie de la compétition pour nous démarquer des autres, pour nous imposer dans notre unicité et définir notre vérité comme la seule et unique. C’est la voie qui stimule fortement l’Égo.

 

Par ailleurs, nous pouvons prendre la voie de la réalisation pour nous démarquer de soi, pour devenir notre pleine élévation sans porter ombrage à qui que ce soi.

 

Tout humain qui veut progresser, qu’il soit marcheur, voyageur, chercheur ou travailleur, a un jour besoin de se faire guider, de profiter de l’expérience d’une autre personne aguerrie pour progresser.

 

L’idée, c’est de développer une relation de pairs à pairs, sur la base de réciprocité, bénévole et volontaire, afin d’aider et d’accompagner une personne dans son devenir. Personne n’impose rien à l’autre, chacun suit sa voie.

 

Tout dépendant du secteur d’activité que nous occupons, on parlera alors de parrainage, d’accompagnement, d’initiation ou de mentorat. Ces formes d’entraide de créer des opportunités pour parler de choses qui nous tiennent à corps dans notre démarche et que nous ne pouvons partager avec tout le monde.

 

Parfois, pour progresser, nous avons besoin d’une vision extérieure. Le savoir-faire et le savoir-être se nourrissent de nos expériences, et le recul, le partage d’expériences, l’échange sur la vision à développer pour identifier les écueils, l’encouragement, le développement de nouveaux contacts, deviennent des leviers importants.

 

Au fil des ans, le rôle d’encadreur a pris différents noms. Pensons au moyen âge à la relation de maître et d’apprentis pour les métiers. Aujourd’hui, nous utilisons les appellations de mentor, ou de parrain. Dans d’autres sphères de nos activités humaines, nous parlons parfois de guide, de gourou, ou d’accompagnateur. À quelques différences près, toutes ces appellations renvoient à notre besoin de s’entraider, de se nourrir de notre interrelation et de notre interdépendance.

 

Nous sommes tous appelés un jour à accompagner quelqu’un. Nous côtoyons régulièrement des personnes en besoin autour de nous, que ce soit à la suite d’un décès, d’une maladie, d’une agression, ou d’une relation difficile au travail.

 

Accepter de l’aide d’un e personne expérimentée est l’expression d’une grande preuve de maturité. Nous exprimons ainsi la force de notre caractère.

 

Accepter d’aider quelqu’un dans un rôle de mentor, de guide, d’accompagnant ou de parrain, c’est manifester une énergie de la nature de la compassion afin d’aider plus que soi. Car, en aidant quelqu’un, nous grandissons du geste autant que l’autre.

 

Comment faire pour aider? Nous en sommes tous capables.

 

Il s’agit de puiser en nous l’attention, l’écoute, l’interprétation des signes, les questions et le temps de présence. Le seul intérêt est d’essayer mutuellement de prendre de la hauteur, d’apaiser, et de mieux devenir. Et si nous développions cette attitude avec chacune des personnes que nous rencontrions, quelle serait la différence?

 

 

Une chanson Interlude Jean-Jacques Goldman – Famille