On aura beau utiliser tous les termes que nous pourrons trouver pour désigner ce que nous sommes réellement, rien ne semble suffire. En utilisant tels mots, telles images, nous avons l’impression de nous rapprocher, mais ceux-ci ne sont que de simples indices, des traces ou des représentations conceptuelles.

Sans mots, nous sommes, avec les mots, nous nous soustrayons.

Il est impossible de calculer tous les mots et les nuances qu’il faudrait utiliser pour bien se représenter. Et ce serait inutile. Dans un livre, le mot ne peut rendre compte de l’histoire.

Cesser de se diviser, en somme, c’est Être, et s’accepter.

Une chanson de Peia – Machi