Capter l’infini

vagues

Vous est-il déjà arrivé de capter une mélodie dans une pièce remplie de silence? Cette mélodie est peut-être devenue nouvelle création, votre nouvelle chanson.

Quelqu’un me disait que c’est en fermant les yeux et en regardant son atelier intérieur qu’il pouvait capter les images à reproduire sur une toile.  Dans cet atelier, tout y est, la lumière, les couleurs, les dimensions et les espaces.

J’imagine que la personne qui façonne l’argile ou sculpte la pierre capte par une texture, une image à dépouiller, de l’excédent de matière, en retirant l’inutile, pour capter l’infini.

Parfois, un mot traverse mon esprit, il devient fenêtre sur une partie de notre monde, et se déploie comme un arbre, les racines s’enfonçant dans la terre des souvenirs, le tronc dans l’expérience et les feuilles se projettent de devenir. Parfois texte tôt, parfois cliché de l’éphémère, le mot qui a traversé l’esprit a capté l’infini.

Ici et là, des portions d’infini impossible à saisir, mais que nous pouvons capter grâce à la création, sur le chemin de celle ou de celui qui ose le possible.

Une chanson interprétée par Santana – While My Guitar Gently Weeps

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

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