Nous sommes tous de cette course, de ce grand marathon.

7 milliards de personnes qui courent, marchent, rampent, roulent ou volent pour parcourir la distance entre le signal de vie, le signal de départ, et le chrono qui correspond à notre passage.

Certaines d’entre nous rient, d’autre sont perdues, d’autres soucieux, mais tous nous sommes de cette course, de ce marathon.

Certains se sont donné des buts et des objectifs avec des indicateurs et des cibles, pour eux l’important c’est la performance.

D’autres se sont donné comme approche de participer.  J’en vois qui profite de l’événement pour se faire valoir et contrôler leur peloton de course.

D’autres désirent vivre cette expérience le plus positivement possible, certains vivent en pleine conscience en faisant les adaptations nécessaires pour prendre en compte le contexte et enfin, certains regrettent d’avoir été réveillé et envoyé dans cet événement infernal.

Il m’apparaît clair à mes yeux de mon point de vue que tous sont de passage.  Comme moi, ils vont.  De plus, j’ai la perception que tous ont déjà des gagnants, non pas au fil d’arrivée, mais dans ce qu’ils sont.

Pourtant, tous, ils ont gagné une expérience de vie humaine.  Ils ont gagné des petites victoires au fil des jours.

Pour ce qui est du fil d’arrivée, tout comme le signe de départ, ils sont illusions lorsque nous sortons de notre singularité. Ils ne sont pas les mêmes pour tout le monde, et ils ne sont pas vécus en même temps.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman

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