La Première et la Seconde Guerre mondiale ont fait près de 40 millions de morts et les conflits en Afrique en ont fait plus de 10 millions depuis 1960. Je n’ose même pas imaginer le nombre de décès par jour en ce moment relié à des conflits. Je sais toutefois, suite au discours de Barack Obama, que les États-Unis ont plus de 30 000 morts par armes à feu chaque année, dont plus de 20 000 mineurs depuis les dix dernières années.

Bien que les armées puissent s’affronter sur les plaines pour conquérir la gloire, bien que les combattants du dogme puissent faire sauter des humains sur la place publique, la bêtise humaine galopante ne peut que s’éteindre sur la portée du temps. Là où les balles et les bombes sont tombées, pousseront par la suite des fleurs.  C’est inéluctable. Les champs de bataille deviendront des cimetières temporaires, puis par ses entrailles, par le corps de la terre, les champs de fleurs reprendront leur droit. Des enfants, des femmes et des hommes y viendront y faire une marche, un pique-nique et célébrer la vie.

Tout passe, même les combattants du dogme qui ne sauront remplacer les fleurs.

Une chanson Le pouvoir des fleurs

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