Effort singulier, effet collectif

Par le corps de la terre

Ce qui change le monde, ce ne sont pas les grands mouvements politiques, sociaux ou révolutionnaires. Ces mouvements sont les fruits de l’existence des femmes et des hommes qui l’ensemencent, en portent les germes. Ce n’est pas le fruit qui apparaît qui change l’arbre, c’est l’arbre avec toutes ses ramifications qui en produit le fruit.

Attendre, pour que le changement se fasse, attendre les bonnes conditions, comporte une grande part de risque. C’est faire reposer ses attentes sur les autres.

Le changement est cette trace visible de l’impermanence. Au niveau individuel, le changement ayant un effet éventuel sur l’ensemble des humains tel l’effet papillon, découle de l’effort personnel et constant qui, loin d’un état de grâce spontané, forge et polit le caractère créatif d’une personne. Elle peut alors faire la différence.

Puis au niveau des relations interpersonnelles, lorsqu’elle exprime cette singularité, elle enrichit la condition humaine. Et l’illusion du changement s’opère. Je fais référence à l’illusion, car le changement est toujours là, la personne qui fait la différence n’en insuffle qu’une part de direction.

Une chanson de Simple Minds – Mandela day

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

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