J’ai souvenir d’avant l’amour

Bonte--02-

J’ai souvenir de l’époque quand je vivais dans la croyance que la forme du corps détermine l’amour. Que le critère de la beauté qu’impose la mode est la mesure de mon désir.

J’ai souvenir du temps ou je ne côtoyais que les personnes en lien avec mes préférences.

J’ai aussi souvenir de tant d’instants de joie intense et de peine incommensurable.

J’ai souvenir d’une vie en attente d’une représentation meilleure, ou d’un possible, ou d’une peut-être, mais en me disant que le mot peut-être implique possiblement.

J’ai souvenir de cette dépendance à rechercher un certain mirage de l’amour comme si la projection pouvait en tout temps satisfaire.

Puis j’ai fermé les yeux et j’ai découvert ce qui n’est pas l’amour. J’ai cessé d’imaginer et j’ai accepté l’improbable et l’inconnu. J’ai cessé de suivre ce que je désirais pour suivre ce que je ressentais vraiment. Et, bizarrement, les formes, les attentes et les scénarios sécurisants sont devenus accessoires, ils n’ont pas disparu, mais j’ai découvert par delà les accessoires l’humain.

Apprendre à fermer les yeux permet de suivre l’ouverture du cœur, de laisser émerger la tendresse au lieu de la captation de l’autre.

L’amour se révélera à moi par le cœur et non par le désir.

Car l’amour se présente à notre cœur par l’ouverture, par l’abandon, avec simplicité, avec humilité, un contact avec l’autre dans un mode singulier. C’est alors que les papillons libérés dans chacun des ventres dansent de l’énergie de deux cœurs qui se touchent.

Une chanson de Bryan Adams ~ When you Love someone

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

 

Une réflexion sur “J’ai souvenir d’avant l’amour

Laisser un commentaire