Le sacre du dragon vert

an art work by T Newfields (Nitta Hirou)

Un homme sensé, c’est quelqu’un qui vit en harmonie avec ses émotions: il connaît ses peurs, ses anxiétés, ses jalousies, ses culpabilités, et il est complètement en accord avec elles. Quand quelqu’un s’ouvre à ses émotions, celles-ci quittent leurs prolongations pathologiques, elles deviennent poétiques. Au lieu d’avoir peur de sa peur, on écrira sur la peur, on peindra sur la peur, on fera de la musique sur la peur. Comme on le dit en Orient, la compréhension c’est d’être compréhension; rien n’est compris, personne ne comprend. Être compréhension n’est pas lié à la pensée, c’est une émotion fondamentale.

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Finalement, ce qu’on appelle yoga en Inde, c’est uniquement cela! Apprendre à sentir, à écouter, à goûter, sans toucher à ce que l’on touche, à ce que l’on goûte. A ce moment la sensation a un pouvoir immense, elle peut complètement se libérer.

L’expression lâcher-prise prête à confusion. Personne ne peut lâcher-prise, l’expression « accueillir, ressentir » est plus claire.

La perception  est une richesse infinie, elle est plus proche de la vérité que la pensée. Elle est toujours vécue de manière non-duelle.

Le sacre du dragon vert, Eric Baret

Une chanson de Fred Pellerin – Tenir debout

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