La marche paisible des tibétains

Une magnifique vidéo qui se veut un hommage à Dharamsala en Inde, cette terre d’accueil pour les exilés tibétains et ou vit le Dalaï Lama (McLeod Gang). J’y suis allé deux fois, et comme moi les voyageurs qui ont foulés cette terre vont y retrouver de beaux souvenir. D’ailleurs les scènes de la fin ont été tournée a l’Institut Norbulingka.

Cette chanson et ce film de Tara et sont équipe illustrent le combat pacifique des tibétains une belle inspiration de compassion.

Cette chanteuse Clara Sansberro a repris le nom de Tara qui est un clin d’œil a un nom important pour les tibétains. Selon la légende, Târa la bodhisattva serait née sous les traits d’une princesse nommée Lune de Sagesse, qui développa une grande foi et dévotion pour le bouddha. Elle rendait hommage avec son corps, sa parole, et son esprit, lui faisant, ainsi qu’à sa suite, d’innombrables offrandes.  Lorsque l’illumination suprême s’éveilla en elle, les moines du royaume lui recommandèrent de prier pour une renaissance dans un corps d’homme, parce qu’ils pensaient qu’un tel corps serait un véhicule supérieur pour l’illumination.

Elle leur répondit que dans la réalité ultime, il n’existe pas plus d’homme ou de femme que de « je » ou de « moi », et fit le voeu de continuer à se manifester dans un corps de femme pour aider tous les êtres, jusqu’à ce que l’océan de l’existence samsarique se soit asséché.

Elle est une des dix Mahāvidyā: une des déesses regroupées sous le nom de Grande Sagesse

On dit aussi qu’elle naquit d’une larme versée par Chenréri (ou Avalokiteshvara), le bouddha de la compassion, dont elle est une émanation.

Le nom de Târa, qui veut dire étoile, est interprété comme « celle qui aide à traverser » (l’océan du samsara), la salvatrice, la libératrice.

Târa vole au secours de tous ceux qui l’invoquent dans l’adversité, ou, comme le disait le sage indien Chandragomi au 7èmè siècle,

« Aya Târa répond instantanément à toutes les prières désintéressées. Les souhaits égoïstes risquent de prendre un peu plus longtemps… »

 

 

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