Quand l’échec enseigne

Pas seul

J’ai connu probablement plus d’échecs que la majorité des personnes que je connais. Et pourtant, je me sens bien, heureux et j’ai tellement de projets en attente et que je désire ardemment réaliser. Certains d’entre eux auront certainement un résultat en deçà de mes attentes, et puis après.  Non pas que je fais la collection des fautes, des erreurs et des échecs, bien au contraire. Mais je suis de ceux qui une fois tombé, voit le ciel et s’accroche à une étoile pour se relever.

Je veux vivre, aider, essayer, être une différence pour ceux qui en ont besoin. Je crois viscéralement que la notion d’échec a une connotation qui est trop dramatisée, nous accordons beaucoup trop d’importance à cette illusion créée par la culture visant à glorifier la compétition. Celui qui essaie et qui ose sa vie va parfois avoir des réussites et parfois des échecs.  Il est un créateur. Celui qui veut à tout prix réussir va cesser de vivre pour seulement faire. La réussite ou l’échec qui s’en suivra ne sera qu’un prélude au vide de la vie.

Je valorise une approche subversive, vivre et que nos actions quotidiennes soient des gestes structurants pour nous et notre entourage. L’idée est d’être dans la création de valeur ajoutée. Ma réussite ou mon échec seront avant toute source d’apprentissage, de partage et comme un effet papillon, initiateur d’autres actions.

L’une des failles importantes de la culture de la valorisation avant tout de la réussite est sa mauvaise compréhension de la notion d’échec. Pour apprendre, il faut se tromper, et nous oublions dans cette culture que l’échec ou l’erreur est essentiel pour développer notre créativité.

Quand un programme éducatif est construit sur l’idée que les étudiants les plus méritants doivent devenir des experts dans toutes les disciplines enseignées, nous oublions que nous développons des personnes qui ont un bon potentiel d’apprentissage des connaissances acquises, mais ils ne seront pas bien outillés pour devenir d’heureuses personnes créatrices qui sortent des sentiers battus. L’évaluation de la performance ne devrait pas être uniquement quantitative, elle devrait être aussi qualitative et prendre en compte l’expérience acquise, voire prendre en compte l’auto-évaluation.

J’ai connu beaucoup d’échecs et pourtant, j’ai du plaisir, heureux, et je désire ardemment réaliser ce qui m’habite.

Une chanson d’Alexandre Poulin – L’Écrivain accoustique

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9 réflexions sur “Quand l’échec enseigne

  1. The planet does not need more ‘successful people.’ The planet desperately needs more peacemakers, healers, restorers, storytellers and lovers of all kinds.

    ~ D. Lama

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