De tout au rien et de rien au tout

respiration conscience

Nous naissons et le sentiment de la reconstruction de la vie s’installe. L’enfant devra apprendre à marcher, apprendre à parler, à se nourrir d’expériences et de connaissances pour se réaliser.

Adulte, l’enfant est toujours en nous, mais vide de notre présent. Nous savons marcher, écouter, apprendre, parler, et malgré cela, nous avons parfois le sentiment de la reconstruction de soi à faire, comme si ce tout acquis comprenait des espaces de rien qui nous jettent un vertige.

Quand cela s’installe, je tente de me reconnecter avec le souvenir de mes expériences des grands vents au bord de la mer. Quelque chose déferle sur moi avec une telle intensité, si plein d’invisible qui heurte mon corps. Pourtant le vent qui me heurte semble avoir une présence réelle, et lorsque je regarde l’horizon et autour de moi, rien n’est apparent.

Le rien devient est porté par l’expiration sous forme de vents donc plein d’énergie. Et parfois c’est la matière qui se vide de son essence et de sa forme devenant rien, vide, comme une inspiration.

Vue dans cette perspective, le vent n’existe pas sans le concours de l’énergie invisible, et la matière de l’énergie rendue visible.

Un mouvement de tout au rien et de rien au tout, comme une inspiration puis une expiration. Que des manifestations d’un souffle qui passe par delà le corps de la terre. Interdépendant, unique et d’une manifestation de mouvements infinis sous ses différentes formes.

Le sentiment de rien parfois ressenti, accepté, assumé, avec attention, porte en lui-même son propre mouvement vers la lumière et sa source d’appropriation de l’expérience.  Il s’agit parfois de juste lâcher-prise.

Deux chansons de Pink Floyd – Breathe puis Time

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

Laisser un commentaire