Parmi les plus belles leçons de l’histoire,

Audrey Hepburn, UNICEF ambassador in Ethiopia

March 16-17, 1988, Ethiopia — Soon after becoming a UNICEF ambassador, Audrey Hepburn went on a mission to Ethiopia, where years of drought and civil strife had caused terrible famine. — Image by © Derek Hudson/Sygma/Corbis

Je ne peux pas comprendre qu’au 21e siècle des institutions religieuses, publiques ou politiques continuent à propager une image de la femme inférieure à l’homme. Après tant de siècles à avoir exercé le pouvoir, à avoir contrôlé ces lieux de gouvernance en écartant systématiquement les femmes, le constat est atterrant. Avons-nous un monde plus sécuritaire, plus paisible? Notre avenir est-il assuré sans un éventuel péril environnemental? Vous savez comme moi qu’il faut répondre non à ces questions.

Et surtout ne me dites pas que l’un vient de Mars l’autre de Vénus, soyons sérieux, nous sommes tous de la Terre, de la même race, du même sang et de la même communauté.

D’autant plus que nous connaissons tous dans notre milieu de vie une femme qui fait la différence pour beaucoup de vies. Nous savons tous aujourd’hui les inégalités que vivent les femmes n’ont aucun fondement scientifique, éthique ou moral? Nous parlons de maintenir des privilèges et un contrôle sur des humaines et rien de plus.

Il n’y a pas plus de sorciers que de sorcières, pas plus de saints que de saintes, pas plus d’érudits ou de sages dans les deux genres.

La guerre impitoyable dans laquelle nos institutions se sont engagées depuis des siècles est sans issue. La force de la part féminine de notre humanité ne peut se briser. Parmi les plus belles leçons de l’histoire, la force tranquille des femmes qui continuent d’appeler l’homme à l’amour me touche au plus haut point.

Une chanson de Idir & Manu Chao – A Tulawin (Une algérienne debout)

Je suis, la prisonnière de la famille que tu chasses
Je suis le corps, par leurs viols, dévasté
Je suis la vie, par leurs haines, pourchassée
Je suis l’âme, par leurs horreurs, torturée

ghas d rrmel yergh d adfel yessan
D azru yehfan ttin ay t tamurt-iw
Mazal t beddedd, ur t ghellid ara
Ssefdd imettawen-im a tamurt-iw

Même si c’est du sable chaud ou
de la neige cassante, c’est mon pays.
Tu es encore debout tu n’es jamais tombé
Sèche tes larmes, c’est bientôt fini…

Je suis le coeur, par leurs barbarie, cessé
Mais je suis le courage des combats retroussés
Béante est ma blessure
J’ai mal à mes enfants éclatés
À Louness, à Tahar, à Aloula assacinés

A tulawin, a tihninin
Ssut tirugza a timazighin
A tulawin, ittijen yefsin
Tufrar tagut afus tighratin.

Femmes douces, femmes éternelles
Courageuses, libres!
Femmes-soleil, femmes-lumière
C’est bientôt fini…

J’ai mal à ma soeur souillée, par ses violeurs innocents
Ces faux dévauts, ses imam instructeurs
Précheurs d’une haine venue de l’enfer
Aveugle de la vie, ils ignorent que souffrir n’est pas prier
Que subir n’est pas abdiquer … ABIDIQUEZ !

A tamurt imazighen
D imezwura ay t izedghen
Wer t tnuzu wer t rehhen
Wer t ttawin yaadawen.

Pays des hommes libres
Berceau des Imazighen
Tu n’es ni à vendre
Ni à louer!

Pourtant de Diha à Fatma, de Hassiba à Katia, entendez notre message :
Timazighines, femmes libres ! Algériennes debout !
De nos larmes nous arroserons la mémoire,
de nos souffrances nous tresserons l’espoir,
le ciel n’en sera que plus clair, notre printemps n’en sera que plus beau,
et l’Algérie éternelle n’en sera que plus fière !

Traduction de l’arabe
Paroles françaises

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

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