Un jour, comme cela, sans raison en marchant pour me rendre au travail j’ai vécu qu’il n’y a pas d’instants ordinaires. C’est une fiction de l’esprit l’attente des bons moments, mais je ne sais pas comment le dire. Je sais toutefois que les convictions, les dogmes, sont les liens qui retiennent l’esprit dans une prison humaine dont les barreaux sont faits de préjugés.

Comment s’en sortir.

Il est peut-être mieux de se servir de notre esprit et de notre corps pour accueillir la vie et y contribuer pleinement. Nous avons tout intérêt à cesser de lutter contre nos pensées, d’arrêter de définir ce qui devrait être ou ce que nous devrions être, et avancer en assumant que l’attention sans jugement, l’humour, l’ouverture à la diversité et l’honnêteté sont des principes directeurs plus inspirants à intégrer dans notre mode de vie que toutes sortes de textes et rituels visant à dicter ce qu’il faut percevoir et vivre. Il ne s’agit pas d’être pour ou contre quoi que ce soit, mais d’être vrai. Devant les phénomènes de la vie, il vaut mieux apporter une attention juste, prendre l’enseignement avec humour, l’accueillir avec ouverture, être honnêteté et vivre sa propre vie. Nous n’avons pas besoin de devenir meilleur que l’événement ou la vie. Les peintres avec leurs toiles, les musiciens avec leurs chansons, les écrivains avec leurs pièces, même les sculpteurs nous ont appris cela. Pourquoi alors prendre une attitude figer et décoder la réalité qui nous entoure qu’en fonction de ses restrictions imposées?

Un jour, comme cela, sans raison en marchant pour me rendre au travail j’ai vécu qu’il n’y a pas d’instants ordinaires. C’est une fiction de l’esprit l’attente des bons moments, mais je ne sais pas comment le dire.

Une chanson de Maxime Le Forestier interprétée avec Francis Cabrel et Zazie – Les joures meilleurs

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