Nous sommes chacun de nous l’auteur de notre vie. Nous créons notre histoire, nous prenons les mots pour la porter et nous fonçions au fil des chapitres de notre vie.

Les mots traduisent tellement sur l’état d’esprit et la capacité d’agir que l’auteur s’autorise.

Par exemple, si je dis qu’il faut que j’avance, dans les faits j’exprime le désir de bouger d’une personne passive. Le [il faut] côtoie dans bien des situations le constat d’incapacité, de résignation ou d’impuissance.

Le [il] dépersonnalise, et le [faut] est une intention, parfois, même une obligation de réaliser sans en avoir une capacité immédiate. Dans cette formule, il y a une mise en veilleuse par un rôle de figurant dans une histoire qui se déroule sous notre nez.

Je décide d’avancer, je choisis d’avancer, je préfère avancer apporte par sa formulation une tout autre perspective, il y a une appropriation par la personne et un acteur actif, assumant un libre arbitre.

Aux fins de l’histoire, l’action d’avancer est exprimée dans les deux cas, la petite nuance se situe au niveau de l’intention exprimée.

Alors, est-ce que vous vous dites qu’il faut être figurant de votre vie, où vous décidez d’être un acteur principal actif? Après tout, c’est vous l’auteur!

Une chanson de Zaz – Je veux

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