Conte personnel

Créateur d'histoires

En parcourant le monde, que ce soit en voyageant par les voies terrestres ou littéraires, nous découvrons la richesse des contes et mythologies qui ont permis aux différents peuples de se constituer une représentation du monde crédible.

Ces philosophies et religions sont des représentations merveilleuses et témoignent de notre diversité et de nos différences. Elles suscitent l’adhésion d’une majorité de personnes, tout en laissant émerger des versions alternatives et personnalisées. Combien de maîtres, tels Socrate, Bouddha, Confucius, ont eu des disciples qui ont apporté, suite à leur disparition, une touche différente et personnelle de leur vision du monde!

Tôt ou tard, nous sommes confrontés à l’une de ces anciennes visions et à partir de notre propre représentation du monde que nous nous sommes créé au fil des ans, notre conte personnel illustre notre singularité.

Dans ce conte dont nous prenons alors à peine conscience, nous avons tous nos propres conceptions des êtres supérieurs, des héros ou des forces du mal. Souvent un prince ou une princesse sommeille en attente de l’avènement du baiser, du couronnement.

Ainsi, nous avons développé une compréhension de notre monde qui nous permet de mieux nous adapter et de trouver l’équilibre entre le sérieux et le plaisir. Rien qui relève d’un état de transe ou de folie, juste une façon de concevoir notre monde et, qui détermine le référant de nos valeurs, de nos attentes, de nos croyances, de nos espoirs et de notre vision éthique ou morale de la vie. L’intégration de ce conte personnel nous aide à mieux comprendre le monde qui nous entoure, à identifier ce qui est bien et ce qui est mal.

Ainsi, en croisant une personne dans la rue, elle est en quelque sorte projetée dans un rôle dans notre représentation, selon ce que nous croyons qu’elle est. Elle est comme ceci ou comme cela. Parfois, l’expérience nous démontre que nous avions tort de la percevoir comme cela. C’est la beauté de ce conte personnel, il évolue et se bonifie avec l’expérience.

Mais, ultimement, nous pouvons prendre conscience de ce pouvoir que nous avons de créer notre représentation du monde. Et cette étape est libératrice. Elle permet de passer de l’étape de voir un film et d’hyperréagir à chaque scène, à l’autre bout du spectre, soit l’étape de le regarder en appréciant les effets spéciaux, les subtilités des plans et la portée de l’histoire.

Prendre conscience de cette capacité à créer notre représentation du monde fera en sorte que nous serons alors l’oeuvre de nos efforts et de notre travail sur soi. Nous avons cette capacité de vivre notre vie comme une création ou d’en faire un acte créatif.

Une chanson de Fred Pellerin – Moi je raconte des histoires

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