Contes pour sortir du cadre et du rêve

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Moi, pauvre taoïste, flânant dans la montagne en suivant l’odeur des fleurs, mes paroles ne sont pas belles et les fleurs ne pleuvront pas du ciel… Comment présenter ce qui se présente sans représentation et sans prendre la branche pour la racine ?

À travers ces pages nous nous plongeons dans la clarté d’esprit des hommes du Tao. Ici des écailles, là des griffes, ces maîtres de la liberté sont comme des dragons dans les nuages.

Quand un chien aboie contre une ombre, les autres chiens font de même. Ainsi des moutons de la société avec lesquels on bêle ou les loups du pouvoir avec lesquels on hurle. De ce monde on a souvent les pieds puants et les mains crasseuses comme si l’on se trouvait dans une impasse sordide à la tombée de la nuit…

Mais, même si votre coeur est aussi couvert de plaies qu’un poisson d’écaillés, écoutez donc ces contes du Tao relégués au fond d’un palais déserté. Déroutés par la route sans route, faites signe aux anciens Sages comme on appelle le personnage d’un tableau à descendre de son cadre. Ils viendront ! Comme au sortir d’un rêve…

Daniel Giraud Récits de sagesse d’Extrême-Orient : Récits du Tao, du Tch’an et du Zen

Une chanson avec Joan Baez et Maxime Le forestier – Les choses les plus simples

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