Vie quotidienne du pouvoir

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Dans les liens de pouvoir au sens archaïque du terme, c’est le plus faible qui s’adapte. Dans les liens d’amour, c’est le plus puissant qui s’adapte.

Le pouvoir évoque très souvent pour nous le soufre du diable, tant nous l’assimilons volontiers à ses abus. Beaucoup d’entre nous refusent de s’y intéresser, voire refusent tous les liens sociaux. Misanthropes, ils se lavent les mains de toute compromission, espérant ainsi échapper à cette difficile question qui est au coeur de toutes nos activités et de notre vie affective.

Cachez ce sein que je ne saurai voir « , tentons nous de dire avec pruderie… Cela ne fait que nous précipiter dans la réalité brute… Même si c’est difficile à admettre, nous sommes sans arrêt confrontés aux enjeux du pouvoir : dans notre lit avec notre conjoint, dans notre jardin avec notre voisin, dans la cour de récré avec les copains, à l’église, à la mairie, dans l’autobus, chez le psychanalyste, chez le médecin, auprès du gourou, au cinéma, dans les histoires vraies ou pas vraies… partout, là où ça respire et se réunissent les humains, le pouvoir est convoqué.

Même quand ils ne respirent plus – dans l’au-delà – certains humains gardent d’étranges pouvoirs sur les vivants, alimentant nos histoires de vampires, pour le meilleur et pour le pire.

Lily Jattiot tirée de Vie quotidienne du pouvoir

Une chanson de Simon and Garfunkel interprétée par Pat Metheny – The Sound Of Silence

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