Notre voie humaine sur Terre

larme

Le chemin des larmes couvre un territoire, qui tous, nous relient. Une larme versée par un humain saura toujours rejoindre un autre humain. En ce sens, ce que l’un vit a directement ou indirectement un impact imprévisible dans la vie d’un autre. Il n’y a que les indifférents et les égoïstes pour créer l’illusion que cela n’est pas possible.

C’est ainsi qu’un jour, la Joie qui se promenait sur le bord de la rivière a puisé quelques gouttes des larmes de la Peine sans rendre compte au début. Elles avaient parcouru le visage de la Peine, puis elles étaient tombées au sol et elles furent aspirées par la chaleur de la terre. Puis, elles se sont évaporées et elles ont parcouru au sein d’un nuage le ciel avant de rejoindre les eaux de la rivière.

Cette part infime était venue se fondre aux autres parts infimes que le ciel déverse dans la rivière pour ensuite se rendre vers la Mer et ainsi lover la Terre.

De même, l’émotion de la Peine avait traversé son propre corps avant de se répandre sous forme d’énergie autour d’elle. Différentes personnes les avaient captés avant de se rendre jusqu’à la Joie. Et lorsque la Joie a porté ses mains à son visage, ils se sont rencontrés et une partie des larmes de la Peine ont coulé sur son corps et se mêlant aux larmes de la Joie, et ensemble, elles sont retournées à la terre.

Puis, la Joie leva son visage au ciel et remercia l’Entraide de lui avoir permis de partager chaque souffrance et chaque moment de bonheur afin de faire l’expérience de notre humanité.

Les chemins de la Vie relient les terres de la Peine et les terres de la Joie. Ils permettent d’innombrables voies de passage entre celles-ci afin d’explorer l’Entraide, et ils comportent de merveilleux belvédères où il est possible d’être avec Compassion. Les chemins de la vie couvrent un territoire tellement plus vaste que ce que notre imagination peut concevoir. Ils permettent tant d’opportunité pour partager de façon créative notre voie humaine sur la Terre.

Une chanson de Zaz – Si

 

 

Si

Si j’étais l’amie du bon Dieu

Si je connaissais les prières

Si j’avais le sang bleu

Le don d’effacer et tout refaire

Si j’étais reine ou magicienne

Princesse, fée, grand capitaine

D’un noble régiment

Si j’avais les pas d’un géant

Je mettrais du ciel en misère

Toutes les larmes en rivière

Et fleurirais des sables ou file même l’espoir

Je sèmerais des utopies, plier serait interdit

On ne détournerait plus les regards

Si j’avais des milles et des cents

Le talent, la force ou les charmes

Des maîtres, des puissants

Si j’avais les clés de leurs âmes

Si je savais prendre les armes

Au feu d’une armée de titans

J’allumerais des flammes

Dans les rêves éteints des enfants

Je mettrais des couleurs aux peines

J’inventerais des Éden

Aux pas de chances, aux pas d’étoiles, aux moins que rien

Mais je n’ai qu’un coeur en guenille

Et deux mains tendues de brindilles

Une voix que le vent chasse au matin

Mais si nos mains nues se rassemblent

Nos millions de coeurs ensembles

Si nos voix s’unissaient

Quel hiver y résisterait?

Un monde fort, une terre âme soeur

Nous bâtirons dans ces cendres

Peu à peu, miette à miette

Goutte à goutte et cœur à cœur

Peu à peu, miette à miette

Goutte à goutte et cœur à cœur

 

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR – Daniel Jean – Si vous voulez copier ce texte merci d’indiquer la source dandanjean.wordpress.com, ne pas couper ou modifier les textes et le contenu merci

 

 

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