Un mouvement de lâcher-prise créateur

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Nous vivons dans un monde, il faut l’admettre, ou l’incertitude est omniprésente. Nous rencontrons des personnes qui ont leurs propres valeurs, leurs propres cheminements et dont nous ne savons peu de ce qu’ils en feront.

Nous voyons se réaliser tous les jours des événements que nous pouvons expliquer qu’à partir de nos uniques connaissances.

Ce que nous nommons représente la partie de l’univers que nous pouvons reconnaître. Le reste est avant tout mystère.

Et même parfois les mots que nous utilisons représentent des mystères. Qu’est-ce qu’une âme? Une part de soi intangible? Notre essence par delà la matière? L’ombre de notre présence sur terre sous la lumière du grand Esprit?

Dans ce monde d’incertitudes, une réaction dite naturelle est de forger des dogmes, des théories et toute une représentation du monde afin de vouloir tout expliquer, et de chasser l’incertitude. L’idée est de reprendre le contrôle à partir de soi.

J’ai l’intime conviction que l’incertitude est naturelle et, représente la vie dans laquelle je suis un passant. Je développe une conscience qui n’appartient qu’à moi, qui ne désire rien d’autre que la découverte et la créativité qui découle de cet exercice d’équilibre entre le connu et l’inconnu.

De fait, je ne suis rien d’autre que ce reflet singulier de cette projection de la diversité de notre monde. Et c’est lorsque je me connecte à cet état de vacuité, par delà le rêve chimérique de vouloir tout contrôler, surtout en essayant de déterminer quand je serais heureux ou malheureux, que je vis réellement.

L’absence de contrôle absolu n’est pas une perdition, mais un mouvement de lâcher-prise créateur. Car au fond vivre, c’est être sans le vouloir et puis, malgré tout notre bon vouloir à développer, mourir un jour. Alors, que cet état d’être soit un intense éclat d’éveil d’humanité.

 

Une chanson de Daniel B.langer – Dans un spoutnik

Dans un spoutnik
Quand certains soirs tu t’ennuies trop
Regarde dans le ciel tu pourras voir
Comme une lumière qui avance lentement
D’abord on croit en une étoile
C’en n’est pas une :
C’est moi dans un spoutnik
Si tu penses que c’est trop petit
Pour un comme moi et mon gabarit
Faut dire ce n’est pas mon corps qui voyage
Non moi je suis dans mon lit
Mais mon esprit lui est dans un spoutnik
Six milliards
Six milliards de solitudes
Six milliards ça fait beaucoup
Six milliards
Six milliards de solitudes
Six milliards ça fait beaucoup
De seuls ensemble
Ce que j’y fais ne regarde personne
Mais puisque tu me le demandes si gentiment
Je vais te le dire ce que j’y cherche
Tout simplement juste un endroit
À mettre à l’envers et poser mon spoutnik
Poser là mon satellite où c’est la fête
Où les gens ne s’en font plus
Pour quelques heures
Et qui retourneront là d’où ils viennent
Plus forts, plus vrais
À demi invincibles
Six milliards
Six milliards de solitudes
Six milliards ça fait beaucoup
Six milliards
Six milliards de solitudes
Six milliards ça fait beaucoup
De seuls ensemble

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