Le Mantra, souffle de notre souffle

Aum 3

Tout le travail, le vrai travail de Mère et Sri Aurobindo, cela a été d’ouvrir la conscience des cellules, d’ouvrir cette forteresse-là. La démolition du vieux code génétique : la veille façon de voir, la veille façon de comprendre, la vieille façon de sentir- la vieille façon de mourir.

Une petite vibration nouvelle qui s’enroule et s’enroule dans les cellules.

Il faut accrocher cette petite vibration-là, comme d’autres ont accroché la vibration du Mental au début de cette fichue histoire.

Et ce n’est pas compliqué, il n’y a pas loin à aller, pas de super-cerveaux à bâtir, pas de super-méditation accroupies : un Mantra.

Un mot de passe, mais que ce soit le cri de notre être, le souffle de notre souffle dans toute cette décomposition générale, quelque chose qui fait qu’on traverse. La dernière bouée. Et on s’accroche.

Et on répète, répète, le Mantra jusqu’à ce qu’il traverse la croûte, la banalité, l’idiotie quotidienne, les millions et millions d’inutilités qu’on vit pour autre chose qui ne vient jamais. On répète obstinément, jusqu’à ce que les cellules s’emparent de cette vibration d’appel – alors elles répètent jour et nuit, sans arrêt, automatiquement, idiotement… et merveilleusement. C’est là que la merveille commence. C’est là que le miracle commence. Le Miracle cellulaire, physiologique.

Parce que Sri Aurobindo et Mère ont ouvert le chemin. Ce n’est pas comme s’il fallait traverser des couches impénétrables : le chemin est ouvert. Et alors tout est possible.

Satprem – La mutation de la mort

Une pièece musicale Om Namo Bhagavate – mantra de Mère

 

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