Alexandre Jollien, des limitations assumées

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Je me méfie des hiérarchies dans la souffrance. Tout tourment est de trop pour celui qui le subit.

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Très vite, j’eus l’intuition qu’en fuyant le handicap, on s’isole. Il est là, il faut l’accueillir comme un cinquième membre, composer avec lui. Pour ce faire, la connaissance de ses faiblesses me semble primordiale.

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On guérit millimètre par millimètre..

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La vie n’est jamais loupée. La vie n’est pas à réussir. Ce n’est pas un objectif. Vivre est à soi sa propre fin.

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Nous sommes plus de six milliards d’êtres humains sur cette terre et la personne la plus importante au monde, c’est moi ! Je n’ai jamais été fort en calcul mais là, l’erreur est tout de même grossière.

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J’ai longtemps cru que l’équation, handicapé = malheureux, est une loi incontestable.

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L’individu faible ne représente pas nécessairement un poids pour l’autre. Chacun dispose librement de sa faiblesse, libre à lui d’en user judicieusement.

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Deviens ce que tu es.

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Une loi accablante pèse sur nos épaules : plus on a d’objectifs dans la journée, plus on est bouffé par le stress.

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Reprenant à mon compte la définition faite par les philosophes grecs de la sagesse, j’ai longtemps cru que celle-ci était l’ataraxie, c’est-à-dire l’absence de troubles, la tranquillité de l’âme.

Aujourd’hui, j’ai compris que la sagesse consiste à vivre avec ses passions sans que celles-ci ne nous rendent esclaves, à tenter de trouver une joie inconditionnelle qui ne se laisse pas altérer par les petits tracas du quotidien. Cette attitude nous permet de cheminer vers la liberté. Car il est impossible d’éradiquer les passions, et je dirais même que ce n’est pas souhaitable. En nous évertuant à les terrasser, nous tuons la vie.

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Je dis simplement qu’il faut tout mettre en oeuvre pour parvenir à tirer profit, même de la situation la plus destructrice. J’insiste sur les épreuves parce que celles-ci restent inévitables. Rien ne sert de discourir, d’épiloguer des heures durant sur la souffrance. Il faut trouver des moyens pour l’éliminer et, si on ne le peut pas, l’accepter, lui donner sens.

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Il faut avoir un chaos en soi pour mettre au monde une étoile dansante….

Alexandre Jollien

 

Une chanson de Katie Melua – Wonderful Life

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/1123222-katie-melua-wonderful-life.html

 

2 réflexions sur “Alexandre Jollien, des limitations assumées

  1. il faut vivre pour soi,on a tous un handicap et qui certains ne le voient pas,car parfois on préfère le cacher car on arrivera jamais à s’en sortir,ne jamais se comparer,on est tous différents car on a tous des passions,et plus on en vit et plus on avance dans cette joie…certains préfèrent souffrir des on-dit sur soi et ne plus être ce qu’il était vraiment…

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