Les nourritures affectives

ImAGE Arbre humain

Le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres.

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Nous habitons un monde interprété par d’autres où il nous faut prendre place.

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Une société sans commémoration réduit le temps à une succession incohérente d’instants qui passent et ne vont nulle part. Elle détruit l’historicité qui donne le sens…

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Un enfant n’a jamais les parents dont il rêve. Seuls les enfants sans parents ont des parents de rêve.

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La seule révolution physiologique d’une vie humaine, c’est l’amour. Mais autant l’histoire d’amour est universelle, révélant ainsi son enracinement dans notre nature, autant l’histoire de l’amour est incroyablement variée, selon l’époque et le contexte révélant ainsi son enracinement dans nos cultures. L’amour est aussi une révolution culturelle puisqu’il nous fait larguer nos amarres et tenter l’aventure.

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Il semble donc que les femmes se socialisent par leurs manière d’aimer tandis que les hommes se socialisent par leur manière d’agir. D’ailleurs, les sexes ne s’y trompent pas, puisque les femmes sont plutôt séduites par les indices sociaux que les hommes manifestent comme des promesses d’existence; alors que les hommes sont plutôt séduits par les indices physiques et affectifs que les femmes portent sur elles comme des promesses d’amour.

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On croit qu’il n’y a de savoir que par l’observation, alors qu’on observe que ce que l’on sait percevoir. Nos sens nous trompent, si bien qu’une observation sans méthode ne donne à voir que ce qu’on désire y trouver.

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Boris Cyrulnik dans Les nourritures affectives

Une chanson de Leonard Cohen interprétée par K.D. Lang- Hallelujah

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/257665-leonard-cohen-hallelujah.html

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