Ce que la vie m’a appris est un court recueil de leçons de vie que nous livre Perla Servan-Schreiber. Elle décrit son livre ainsi : Je sais peu de choses. À 73 ans, j’ai juste acquis ce qu’il faut de sérénité pour conclure tardivement : la vie est plus simple qu’on le croit. Ce petit livre est né de conversations avec de jeunes amies dont je pourrais être la grand-mère.

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Déjà l’âge est un formidable accélérateur de liberté.

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Se donner comme objectif la perfection est déraisonnable. Il voudrait tout englober : vie intime, vie professionnelle, vie sociale, santé… inatteignable. Pire, il nous empêche de voir et savoir ce que nous voulons nous. D’entendre la petite voie vitale du « je », de reconnaître notre propre désir. In fine, de trouver notre place.

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Mon besoin de silence et de solitude a été une prise de conscience tardive, mais essentielle.

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Pourquoi travailler sa confiance ? Pour se simplifier la vie. Pour mieux vivre en société : si on ne se fait pas confiance, dur de faire confiance aux autres.

[…] notre intimité ne dépend que de nous et de notre désir de la préserver. Elle constitue le socle de notre vie, de notre équilibre, de notre qualité humaine. Le plus rare est de rencontrer celle ou celui avec lequel nous aurons envie de créer et protéger cette intimité, à long terme.

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A quoi reconnaît-on, ce OUI entier, ni contraint, ni résigné ? Un jour on le ressent, tout simplement. L’attitude mentale de départ convie ensuite le cœur et les sens. Sinon, ça ne marche pas. Pas facile ? Une pratique est nécessaire, comme pour un muscle. Il s’agit d’ouvrir son cœur et ses bras au lieu de vivre les épaules rentrées.

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Je ne cesse d’apprendre. Mon unique projet est de me sentir vivante jusqu’au bout.

Perla Servan-Schreiber dans Ce que la vie m’a appris

Une chanson d’Alanis Morissette interprétée par Gustavo Trebien – You Learn