Après l’espoir

Je ne vis plus que d’espoir. Et je m’en porte très bien.

Je ne suis pas en perdition, ni en train de faire une dépression, mais probablement j’ai fait une lente progression.

Je m’en suis rendu compte par inadvertance, un jour j’ai pris conscience que je ne me laissais plus abuser par l’espoir, par cette propension à vouloir qu’une chose arrive comme nous le souhaitons. Je ne dis pas que l’espoir est un mal, il est bien d’espérer la paix par exemple, mais je dirais aujourd’hui qu’il est bien qu’un jour on se surprend à la rependre.

Quand l’espoir disparaît, c’est que les attentes qui rendaient la vie juste un peu plus supportable n’ont plus leurs raisons d’être. Le lever du jour, le sourire d’un ami, les mots attentionnés que l’on s’échange créent ce quotidien si précieux. Il suffit d’être présence, rien de grandiose, et c’est parfois voir un écureuil voler un fruit dans un arbre et partager cette saveur avec d’autres passants pour s’émerveiller.

Il n’y a pas d’espoir assez grand pour remplacer l’action que nous pouvons entreprendre pour faire notre différence. Après l’espoir, il y a l’entraide et la présence à l’autre et à soi.

Une pièce musicale de André Gagnon – Pensées fugitives

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