Placide Gaboury en partage

J’ai passé ma vie dans un concours moral où il s’agissait de toujours faire mieux, d’être meilleur et de dépasser autant que possible mes rivaux. C’était une croisade incessante. J’étais pour ainsi dire passé maître à me vouloir, ensuite à me croire supérieur. J’ai vécu la religion comme un concours moral, la vie intellectuelle comme un concours de raison et la vie émotive comme une course aux conquêtes. Ce sont en revanche les failles qui m’ont ouvert les yeux

Placide Gaboury dans Vivre imparfait

Ce n’est donc pas d`être le premier, d`être le dominant, le plus habile ou la plus belle qui compte, mais d`être soi-même, unique et original, tel que la Source nous a voulu, sans la démangeaison persistante que veut qu`on prenne toujours plus de place et plus d`importance afin d`exister et d`être reconnu.

Placide Gaboury dans La dernière porte celle qui ne s’ouvre que d’elle-même

C’est le regard du coeur aimant qui peut accepter la totalité de la vie, ses horreurs et ses beautés. L’amour change le regard et celui-ci change les choses regardées. Non pas que l’on voit sottement les laideurs comme des beautés, mais on devient simplement plus capable de les voir sans préjugé, sans illusion. On comprend que c’est face à nos bas-fonds que la réalité commence à nous apparaître acceptable. On sait alors qu’il ne sert à rien de blâmer qui que ce soit pour son malheur, surtout pas soi-même. On pose ainsi le premier acte d’amour vrai, qui n’est pas du tout romantique, bien sûr, mais qui nous permet de naître à ce que nous sommes vraiment

Placide Gaboury dans Pensées pour les jours ordinaires

On ne détruit pas la haine ou la peur en s’acharnant contre elles mais en laissant monter en nous la tendresse, l’amour.

On ne détruit pas les ténèbres en luttant contre elles, mais en allumant la lumière.

Placide Gaboury dans Paroles pour le cœur

Une pièce musicale de Yanni – Felitsa (en hommage a sa mère)

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