Aïe, mes aïeux !

ImAGE unique

Notre vie à chacun est un roman. Vous, moi, nous vivons prisonniers d’une invisible toile d’araignée dont nous sommes aussi l’un des maîtres d’œuvre. Si nous apprenions à notre troisième oreille, à notre troisième œil, à saisir, à mieux comprendre, à entendre, à voir ces répétitions et ces coïncidences, l’existence de chacun deviendrait plus claire, plus sensible à ce que nous sommes, à ce que nous devrions être. Ne pouvons-nous échapper à ces fils invisibles, à ces “triangulations”, à ces répétitions ?

Nous sommes finalement, d’une certaine façon, moins libres que nous le croyons. Pourtant, nous pouvons reconquérir notre liberté et sortir de la répétition, en comprenant ce qui se passe, en saisissant ces fils dans leur contexte et dans leur complexité. Nous pouvons enfin vivre ainsi  » notre  » vie, et non celle de nos parents ou grands-parents, ou d’un frère décédé, par exemple, et que nous  » remplaçons « , à notre su ou insu… Ces liens complexes peuvent être vus, sentis ou pressentis, du moins partiellement, mais généralement on n’en parle pas : ils sont vécus dans l’indicible, l’impensé, le non-dit ou le secret.

Anne Ancelin Schützenberger dans Aïe, mes aïeux !

 

Une chanson de Mes aïeux – Le repos du guerrier

Les paroles sur https://www.paroles-musique.com/paroles-Mes_Aieux-Le_Repos_du_guerrier-lyrics,p06992572

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