Le philosophe nu

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Nous sommes plus de six milliards d’êtres humains sur cette terre et la personne la plus importante au monde, c’est moi ! Je n’ai jamais été fort en calcul mais là, l’erreur est tout de même grossière.

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Aimer l’autre tel qu’il est, c’est se dégager des fantasmes et des désirs. Me plaît cette histoire presque drôle : longtemps, j’ai cherché la femme idéale, je l’ai enfin trouvé. Seul problème : elle aussi recherchait l’homme idéal !

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Je me méfie des hiérarchies dans la souffrance. Tout tourment est de trop pour celui qui le subit.

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Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager. Voilà à peu près tout ce que nous pouvons faire !

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Il faut avoir un chaos en soi pour mettre au monde une étoile dansante….

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Je crains de passer pour un fataliste, pour un être finalement résigné. Pourtant, je suis convaincu que c’est en assumant totalement le réel que je combats plus activement la souffrance.

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J’ai longtemps cru que l’équation, handicapé = malheureux, est une loi incontestable.

Alexandre Jollien dans Le philosophe nu

Une pièce musicale d’Andreas Vollenweider – Caverna Magica