Accepter l’inattendu

Dans une société où tout est organisé, tout est planifié, il est d’une évidence que l’incertitude est ce qu’il faut redouter le plus. Combien d’organisations au sein de notre société investit une bonne part de ses ressources afin de faire barrage à l’inattendu? C’est la réalité de la gestion des risques, des plans de contingence, et des mesures de sécurité.

Le problème de cette quête de tout vouloir organiser repose trop souvent que sur l’avantage pour un Nous. Et c’est là que les difficultés commencent, le Nous est-il inclusif? Le Nous est-il le prétexte pour le profil d’un petit nombre de personnes? Le Nous est-il en réalité un Je?

La vision non partagée amène des gestes et des actions qui ne vont pas dans le sens de ce qui avait été prévu.  D’où les zones et périodes de tension, les mesures de compensation et même les conflits.

Nous sommes tous des êtres différents, nous n’aurons jamais la même vision du fait de notre bagage singulier et de notre position différente dans ce monde. Personne ne peut être à la place d’un autre. Attendre l’adhésion ultime de tous est de la pure folie.

Il est toutefois possible de développer cette capacité́ à vivre l’inattendu, accepter de vivre l’improbable et développer un équilibre entre la capacité d’anticiper et le lâcher-prise.

Ce sont les mêmes aptitudes que de vivre l’instant présent, mais à une autre échelle. Développer la vigilance, l’attention, accepter le risque qui permet de vivre sur le qui-vive tout en maintenant l’éveil.

Il peut sembler contre-intuitif de vouloir intégrer ces deux piliers, d’une part cette capacité à organiser sa vie, organiser sa vision du monde et d’autre part, s’adapter à l’incertitude, l’inattendu et l’improbable. Et pourtant…

 

Une pièce musicale de Brian Crain – Dream of Flying

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