Frédéric Lenoir et L’âme du monde

Parfois nous sommes impuissants, car certaines choses ne dépendent pas de nous.

Cela nous pousse à apprendre le « lâcher-prise », à ne pas vouloir tout contrôler, à grandir dans la confiance, dans le détachement, dans l’humilité, dans la sérénité, dans l’amour.

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Malheureux l’homme qui ne sait pas qu’il possède deux grands trésors à l’intérieur de lui-même: la clarté de l’esprit, qui peut le rendre libre, et la bonté du coeur, qui peut le rendre heureux;

Malheureux l’homme qui mène une existence semblable à celle des bêtes, enchaîné à ses instincts et seulement préoccupé des soucis matériels de la vie.

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Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle-là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, persévérance, avec le coeur ouvert et l’esprit vigilant. Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété de ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins.

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Être humble, ce n’est pas avoir une mauvaise opinion de soi, c’est avoir une opinion juste de soi-même et être à sa place. Être humble, c’est savoir qu’on est toujours perfectible, qu’on a encore besoin de progresser, qu’on a besoin des autres.

Frédéric Lenoir dans L’âme du monde

 

UNe pièce musicale de Zbigniew Preisner – The secret garden

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