L’apprentissage par le corps

 

Resilience-14-12-15

La maladie m’a permis de mieux comprendre qu’il faut sortir du cercle qui nous enferme entre ce que nous attendons de la vie, et ce que nous y apportons. Depuis j’ai pris conscience que vivre un épisode de maladie a un effet direct sur les attentes qui souvent se réduisent de beaucoup, voire même à un objet précis, la guérison. Et ce que je peux apporter à la vie en est grandement réduit du fait même.

Je suis beaucoup plus comme humain que la part affectée par ce que je subis et je suis beaucoup plus comme humain que ce que je fais.

La maladie m’a ouvert les yeux sur le fait que ce n’est pas la responsabilité de quelqu’un d’autre de trouver un sens à ce que je vis. Demander à des spécialistes d’intervenir n’y change rien. Chaque jour, chaque heure, c’est à nous de vivre pleinement, avec ce que nous avons, ce que nous sommes et ce que nous décidons d’abandonner.

Vivre, c’est accueillir, et pour cela, il faut accepter de faire de la place en se débarrassant des croyances inutiles pour se recréer et reprendre l’initiative de ce présent, de ce que nous sommes réellement, sans jugement.

Une chanson de Shakti with John McLaughlin – Peace of Mind

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