Le Cercle du karma

ImAGE passage

Accepter l’aumône l’incita à une réflexion plus approfondie qui lui fit prendre conscience que charité et partage étaient deux choses bien différentes. C’étaient généralement les pauvres qui partageaient ce qu’ils avaient, tandis que les riches faisaient la charité. Les pauvres partageaient sans motivation aucune, pas même pour acquérir des mérites. Ils partageaient, poussés par une compassion qui leur venait de leur propre expérience. Ils savaient ce que signifiait avoir faim ou manquer de chance. Le pauvre vieil homme qui donnait la moitié de son chapati à un mendiant, la jeune femme qui se privait de son vieux châle pour couvrir un jeune inconnu dormant sur un morceau de carton posé à même les dalles de pierres froides autour du chorten : leur compassion était vraie, inconditionnelle.

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Nos vies sont comme cette lampe sur l’autel. Nous naissons et vivons un temps, brillons parfois d’une lumière intense, ou bien nous vacillons, mais nous mourrons tous.la vie est transitoire. Nous ne faisons que passer. Imagine que tu es un pèlerin sur la terre, mais aussi dans ton corps, qui est comme une maison que nous devons quitter un jour. Quel que soit le temps que dure son pèlerinage, le pèlerin a un but précis, qui est d’accumuler des mérites et de prier pour tous les êtres sensibles. Nous pouvons tous choisir d’être des pèlerins.

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La seule relation qui ne change pas, est celle qu’on entretient avec soi-même.

Kunzang Choden dans Le Cercle du karma

Une pièce musicale d’Eric Aron – Jati

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