Mathnawî, La quête de l’absolu

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Quand le miroir de ton cœur deviendra clair et pur, tu contempleras des images en dehors de ce monde d’eau et d’argile. Tu contempleras à la fois l’image et Le Faiseur D’images ; à la fois le tapis du royaume et Celui Qui étend le Tapis.

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Ce monde est une montagne, et notre action est le cri : c’est à nous que revient l’écho de ces cris.

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Ce qui est de la mer va vers la mer : cela retourne au même endroit d’où cela est venu :

Du sommet des montagnes les torrents impétueux, et de notre corps l’âme dont le mouvement est imprégné d’amour.

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La découverte de ce trésor caché, c’est la connaissance de soi. Le soleil est la Réalité, la vérité éclatante ; celui qui ne la voit pas n’est qu’un aveugle. La mer est le symbole de l’Unité, et l’écume celui du monde phénoménal, de la multiplicité. Les vagues ne sont que de l’eau et le mouvement de cette eau ; pourtant, en apparence, elles ont une existence individuelle, alors qu’en dehors de l’existence de l’océan, elles ne sont rien d’autre que de l’eau et une illusion.

Djalâl-od-Dîn Rûmî dans Mathnawî, La quête de l’absolu

Une chanson de Sting et Cheb Mami – DESERT ROSE

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/244817.html

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